SAVE THE DATE – NOTEZ LA DATE Prochaine Assemblée Générale de la Via Charlemagne-Via Carolingia-Via Carlo Magno- Via Karl der Grosse : le 3 décembre à TOULOUSE (France)Next General Assembly of the Via Charlemagne- via Carolingia – Via Carlo Magno – Via Karl der Grosse
english version below
CHERS AMIS
JE VOUS TRANSMETS ce lien (en bleu en dessous) pour voir la dernière version de notre chemin de randonnée pour les jeunes transfrontalier Franco Belge
je vous transfère ce circuit d’Ardennes-Eifel franco-Belge qui figurera également sur la Via Charlemagne
Il est destiné à s’adresser prioritairement aux jeunes , mais il est également prévu de le rendre accessible aux adultes , bien sûr .
mais également de découverte de la nature (forêt, étangs, rivières, lacs)
et aussi de découverte du patrimoine
– Carolingien
– du Moyen-Age (croisades)
– de la Renaissance
et enfin permettant une préservation de la Mémoire
conflits européens et mondiaux :1870, 1914-1918, 1940-1945
Il s’agit donc d’en faire un chemin de la Culture Commune Européenne et de l’Histoire partagée.
Il sera ainsi proposé à toutes les associations de jeunesse européennes avec lesquelles nous sommes en contact, toutes les écoles situées en priorité sur les Territoires des pays constituant Ardennes Eifel, puis ceux de la Via Charlemagne (seront ainsi visés les territoires du Grand Est, des Hauts de France, de l’Ile de France , de la Wallonie, de Bruxelles , du Grand-Duché du Luxembourg, de l’Eifel, de la Ruhr , de la Sarre, de la Rhénanie ).
Il pourra également faire l’objet de rencontres internationales de jeunes financées par l’Europe , ou l’OFAJ
Ce circuit a déjà été testé par l’auteur du projet , Noël Orsat , avec les jeunes du centre de loisir de la Ville de Sedan avec succès.
Bien cordialement
Noel Orsat
Secrétaire Général Via Charlemagne
Président Ardennes Eifel section France
DEAR FRIENDS
I SEND YOU this link (in blue below) to see the latest version of our Franco-Belgian cross-border youth hiking trail
I transfer to you this Franco-Belgian Ardennes-Eifel circuit which will also appear on the Via Charlemagne
It is intended primarily for young people , but there are also plans to make it accessible to adults , of course .
It is a fun path (horse, bike, segway, hike, hitch, canoe, pedal boat, bowling, karting, skidding…),
but also nature discovery (forest, ponds, rivers, lakes)
and also heritage discovery
– Carolingian high Middle Ages
– from the Central Middle Ages (crusades)
– Renaissance
– and finally allowing a preservation of the Memory of Europe and world conflicts: 1870, 1914-1918, 1940-1945
It is therefore a question of making it a path of Common European Culture and shared History.
It will thus be proposed to all the European youth associations with which we are in contact, all the schools located in priority on the Territories of the countries constituting Ardennes Eifel, then those of the Via Charlemagne (the territories of the Grand Est, Hauts de France, Ile de France, Wallonia, Brussels, Grand Duchy of Luxembourg, Eifel, Ruhr, Saarland, Rhineland). It could also be the subject of international meetings of young people financed by Europe, or the OFAJ
This circuit has already been tested by the author of the project, Noël Orsat, with young people from the leisure center of the City of Sedan with success.
Les co-rapporteurs du règlement sur l’intelligence artificielle (IA) ont proposé d’étendre le champ d’application du règlement aux environnements métavers qui remplissent certaines conditions. Les derniers amendements portaient également sur la gestion des risques, la gouvernance des données et la documentation des systèmes à haut risque.
Les co-rapporteurs du Parlement européen, Dragoş Tudorache et Brando Benifei, ont fait circuler deux nouveaux lots d’amendements de compromis, consultés par EURACTIV, mercredi (28 septembre), en amont de la discussion technique avec les autres groupes politiques vendredi (30 septembre).
Ces derniers lots introduisent des changements importants dans le champ d’application, l’objet et les obligations du règlement pour les systèmes d’IA à haut risque concernant la gestion des risques, la gouvernance des données et la documentation technique.
Quand on a goûté aux splendeurs des nombreuses cités nées avant l’Italie sur son territoire, et que la curiosité nous amène à en découvrir une nouvelle parmi les plus anciennes, il ne faut pas s’étonner de s’y réveiller un matin.
La découverte racontée ici des nombreux sites remarqués par l’UNESCO à Ravenne, avait commencé à une heure de chrétien en quittant notre hôtel de la via di Roma à deux pas de la basilique Saint-Apollinaire-le-Neuf. Sa visite s’imposait.
Juste avant, une imposante façade ancienne restée en bon état, s’avance jusqu’au bord du trottoir, le reste de la construction a disparu. Un panneau municipal et notre guide touristique mentionnent que c’est celle du « Palais de Théodoric ».Palais dit « de Théodoric » (1)
Sauf à imaginer que l’architecte se serait inspiré de la majestueuse porte d’or du palais de Dioclétien (IIIe s.) à Split en Croatie, on peut bien se demander qu’elle avait été son intention en disposant si haut cette importante alcôve avec ces colonnades suspendues.
Porte d’Or du palais de Dioclétien
Entre 1802 et 1814 pendant les campagnes napoléoniennes en Italie on s’était intéressé au « Palais de Théodoric » en lui attribuant aussi la façade qui nous intéresse. Des dessins rapportés alors et conservés aujourd’hui au musée du Louvre en témoignent, dont celui-ci. Preuve supplémentaire s’il en fallait de la curiosité historique de ces français conquérants, aguerris à la discipline déjà en Egypte.
Partant de là on ne pouvait pas deviner que chemin faisant notre curiosité nous conduirait jusqu’à Charlemagne.
La suite de notre visite de la ville nous amènera à nous questionner à propos de ce bâtiment, avec deux informations qui semblent contredire son attribution largement partagée au palais de Théodoric.
La première nous surprend quelques dizaines de pas plus loin dans la basilique Saint-Apollinaire-le-neuf, voulue par Théodoric au début du VIe s.
Saint-Apollinaire-le-neuf
Ses remarquables mosaïques ont conservé les traces des mouvements religieux avec une parenthèse hérétique d’à peine cinquante ans sous Théodoric qui laissera une empreinte architecturale arienne à Ravenne. Elles ont été modifiées au gré des dogmes dominants en en conservant l’essentiel, dont celle qui alimente le sujet qui nous intéresse. Il s’agit dans la nef, d’une mosaïque qui reproduit la façade d’un palais avec sur le fronton la mention « PALATIUM », qu’historiens et guides touristiques (b) attribuent généralement à Théodoric.
Il n’est pas nécessaire d’être féru d’architecture pour ne pas reconnaître ici la façade restante du « Palais de Théodoric » vue un peu plus tôt depuis le trottoir de la via di Roma (1) .
La deuxième source d’interrogation provient du musée de Ravenne attenant à la basilique Saint-Vital.
Dans une vitrine plutôt discrète posée dans un de ses couloirs, on peut voir une « Carte antique hors les murailles de Ravenne » sur plaque émaillée qui reproduit des monuments anciens et disparus de la ville avec leurs noms et quelques informations. Elle semble avoir été réalisée en avril 1855 à partir de sources non mentionnées.
Celui qui nous intéresse ici est désigné « Palazzo di Valentiniano III in Laureto », du nom de cet empereur romain d’Occident né à Ravenne quelques décennies avant la prise de pouvoir par Théodoric.
On remarquera une similitude étonnante avec le « PALATIUM (2) » attribué à Théodoric dans la basilique Saint-Apollinaire-le-Neuf, ci-après.
Alors de qui est ce palais ?
Des historiens rapportent les témoignages de contemporains de Théodoric qui relatent sa propension à construire des monuments et des palais nombreux, quand d’autres soulignent le peu d’intérêt de l’empereur Valentinien III un peu plus tôt. Pour en savoir davantage sur cette paternité il faut consulter encore pour savoir pourquoi ces deux façades si différentes seraient celles du « Palais de Théodoric » pour les uns, quand cette carte antique de Ravenne nous montre le « Pallazzio de Valentiniano III in Laureto » .
Que nous dit-on à propos de son attribution à Valentiniano III ?
Pour suivre le fil de ce qui suit on se rappellera l’enchainement rapide des événements. Le règne de Valentiniano III fut suivi de celui bref de Romulus Auguste déposé par Odoacre lui-même tué par Théodoric.
Louis-Gabriel du Buat-Nançay présente l’hypothèse d’une attribution du palais à Valentinien III, dans son « Histoire des peuples de l’Europe » écrite en 1772 à propos de l’assassinat d’Odoacre par Théodoric qui « … fut tué in laureto … on se tromperait si l’on entendait par là un lieu différent de Ravenne… le même endroit du palais de Ravenne… ». In Laureto désignerait donc un lieu précis de Ravenne voire une partie du palais ou le palais.
Yan Zurbach (Université du Québec à Montréal) apporte un complément d’explication il fait état (a) de « … la présence de l’église de S. Giovanni construite par Galla Placidia (mère de Valentinien III) et du palais Laureto attribuable à Valentinien III. C’est aussi à cet endroit qu’Odoacre aurait hypothétiquement fait construire un autre palais ».
Ces informations conduisent à penser que le palais de Valentinien III aurait été transformé par Odoacre en conservant la façade représentée par la mosaïque de la basilique Saint-Apollinaire-le-neuf construite par Théodoric.
Les historiens rappellent aussi que « Les fouilles ont révélé des constructions de Théodoric dans la partie de la ville qui correspond aux quartiers impériaux donc de Valentinien III. L’Anonyme de Valois mentionne que Théodoric a achevé des édifices … avec transformations jusqu’au début du VIe s. … »
Poursuivant cette enquête, on observera les informations de la « Carte antique hors les murailles de Ravenne » avec sa désignation « Palazzio Valentinino III in Laureto » .
S’agit-il bien du même site ?
Les indices suivants semblent bien le confirmer. A côté du dessin du « Palazzio de Valentiniano III in Laureto » un peu en retrait, est représentée la « basilique San Pullione » dont l’adresse actuelle est rappelée dans « Ravenne et les traditions de l’artisanat antique tardif et byzantin » qui situe le mausolée de Libère Ier (Archevêque de Ravenne en 185) à San Pullione via Alberoni/via Pallavicini, à proximité immédiate de Saint-Apollinaire-le-Neuf et donc du palais.
Plan actuel avec la basilique Saint-Appolinaire-le-Neuf et le « Palais de Théodoric (1) »
Il est donc raisonnable de penser que le Palais de Valentinien III in Laureto de la carte antique, à côté du mausolée de Saint Ibère lui-même à côté ou dans la Basilique San Pullione, tous placés entre les rues qui nous intéressent est bien le palais représenté sur les mosaïques de Saint-Apollinaire-le-Neuf.
Reste à savoir pourquoi Théodoric aurait fait représenter dans la basilique qu’il a voulue, le palais de Valentiniano III ?
Noël Duval de l’Ecole française de Rome a cherché à « …se faire une idée précise du palais de Ravenne dont rien ne subsiste aujourd’hui ». Dans son ouvrage » Que savons-nous du Palais de Théodoric à Ravenne ? « , il assure avec d’autres experts que ce qui reste du palais (1) de la via di Roma est plus tardif (VIIIe et le XIe s.). A propos de la datation de cette façade (1), Noël Duval développe un argumentaire qui conclut que « … personne ne parle plus du Ve ou VI e s. … depuis la fin du XIXe s. on a abandonné l’appellation traditionnelle de « Palais de Théodoric », et que « malgré les textes qui parlent d’une construction ex nihilo, le roi goth se soit contenté d’aménager un édifice qui existait déjà ». Il présente dans son ouvrage une photo de la façade (1) qu’il intitule « Le soit – disant Palazzo di Téodorico ».
Concernant la mosaïque et sa façade « PALATIUM » attribuée au Palais de Théodoric (2) dans la basilique, il lui « …semble vain de chercher à préciser l’emplacement de cette façade sur le terrain ».
Bien que les traces archéologiques manquent pour suivre l’évolution certaine des aménagements et agrandissements de ce palais par ses augustes occupants successifs, une information confortera ceux qui pensent que cette façade de la via di Roma n’est pas celle du « Palais de Théodoric ». On sait (a) qu’ « À la fin du VIIIe siècle, alors que le palais impérial de Théodoric à Ravenne était en ruine, Charlemagne demanda et reçut l’accord par lettre du pape Hadrien (772-795) d’en prélever des marbres et des mosaïques… ». Charlemagne utilisera ces prélèvements pour sa chapelle palatine d’Aix-la-Chapelle, ci-après.
En conclusion, avec ces observations archéologiques et historiques, il est probable que la mosaïque représentant la façade d’un palais (2) dans la basilique voulue par Théodoric soit celle du palais de Valentiniano III réaménagé et occupé par Odoacre puis Théodoric, et que la façade de la via di Roma ne soit que le reste d’un ensemble palatial ancien aujourd’hui disparu.
On retiendra des efforts des historiens même parsemés d’inexactitudes, qu’ils contribuent avec leurs connaissances du moment à la nôtre.
Qu’ils en soient tous remerciés pareillement.
(a) « Le projet politique de Théodoric le Grand à travers les mutations du pouvoir romain du Ve au Vie s. » YAN ZURBACH
(b) Commentaire à propos des sources historiques qui se reproduisent.
Une anecdote d’Edhem Elden (Collège de France ) nous instruit avec l’histoire du cheval blanc du Général d’Espérey qui entrait dans Istambul lors de l’effondrement de l’empire Ottoman après la première guerre mondiale.
Soixante-dix historiens et écrivains dont il a présenté la liste ont assuré que le cheval du Général était blanc. Ce détail avait son importance puisqu’il devait faire écho au cheval blanc de Mehmet II lors de la prise de Constantinople.
Toutes ces sources se recopiaient sur ce point jusqu’à ce qu’une photo retrouvée du général à la tête du cortège qui entrait dans la ville ce jour-là prouve que le cheval avait une robe foncée.
» Chers amis de la Route Européenne des Légendes , du Mouvement Européen et de la Via Charlemagne
Nous venons d’apprendre le décès de Bertand Schoentgen ancien trésorier de la Route Européenne des Légendes, et ancien Président du Mouvement Européen de la Marne et aussi co initiateur de la Route Charlemagne à mes côtés.
J’assisterai à ses obsèques lundi 1er Aout à la Basilique de l’Epine .
– J’ai bien connu Bertrand depuis 2006 , qui m’a très vite présenté à Claude Laurent Genty fondateur de la Conférence des OING du Conseil de l’Europe que j’ai ainsi intégré pour y représenter comme lui la CITI
C’était un homme doté de qualités humaines rares
Puisqu’il ajoutait à une très grande gentillesse , un grand sens de l’accueil, une grande disponibilité , une forte générosité .
Il était également un fin connaisseur de la vie politique , dans laquelle il a été un militant européen extrêmement actif et convaincu .
C’était aussi un très bon connaisseur de l’Histoire et sa bibliothèque en était la démonstration.
Il disposait d’un riche réseau d’amitiés sur le plan local et dans son milieu professionnel .
Il a tout de suite été séduit par le projet que je lui ai présenté de créer une Route Européenne des Légendes , s’appuyant sur la filière des chevaux lourds (type ardennais) et m’a proposé d’ailleurs aussitôt de m’aider en prenant le poste de trésorier de l’Association que nous allions créer .
Fonction qu’il a assumée pendant plus d’une décennie avec constance , n’hésitant pas aux déplacements et aux réunions tardives.
Nous avons également co animé le Mouvement Européen de la Marne que j’avais co fondé , en me proposant de prendre le poste de Secrétaire Général alors qu’il était Président après avoir succédé à Benjamin Develey Là encore c’est près d’une décennie qu’il a consacré à cette tâche avec mon soutien . Et nous l’avons alors élu Président d’honneur.
Enfin il a aussi joué un rôle déterminant dans la création du projet de la Route Charlemagne (aujourd’hui Via Charlemagne), qui grâce aux efforts consentis au départ , a permis d’obtenir la labellisation par le Conseil de l’Europe de cet Itinéraire Culturel Européen.
Il m’ a aussi accompagné dans la recréation du Réseau Européen Ardennes Eifel .
Car , comme cela apparait dans tout ce compagnonnage , il était mû, au préalable , du fait de sa propre histoire familiale par une vraie volonté de participer au travail de réconciliation franco allemande .
Ainsi avons nous réussi à accueillir avec lui de jeunes stagiaires allemands (dont une très active et fidèle Jana) à Reims , rencontré mon collaborateur du film franco allemand sur la 1ère Guerre Mondiale, Maximilien Weingaertner et par cet intermédiaire rencontrer Konrad Adenauer Junior avec lequel nous avons organisé à Sciences Po une conférence avec salle pleine sur le thème des mémoires familiales de cet événement avec la présence de Pierre Emmanuel Taittinger, l’interview de Nathalie de Gaulle et de Jean Marie Cavada.
Suite à cela nous avons obtenu que Konrad Adenauer Junior accepte de prendre la Présidence d’Honneur de la Via Charlemagne.
C’est aussi à ses côtés que nous avons siégé ensemble au sein de la Conférence des OING du Conseil de l’Europe .
Nous avons ensemble rencontré plusieurs élus locaux afin d’obtenir leur soutien, comme le Maire Adjoint de Reims, Mr Cohen, le Maire de Châlons Mr Bourg Broc et d’autres acteurs de notre projet dans la filière agricole.
Notamment également le député de la Marne Charles de Courson qui nous a obtenu un rendez vous auprès du Préfet de Région qui avait alors mobilisé le DRAC, le SGAR et le DRJS pour entendre notre projet de Route Charlemagne
Autant dire la perte que représente la disparition de Bertrand Schoentgen pour tous les militants européens qu’il a côtoyés et la grande peine que nous ressentons.
Et moi particulièrement qui lui suis redevable de tous les succès que nous avons pu réaliser.
Le projet de texte de la Commission européenne visant à prévenir et à combattre l’exploitation et les abus sexuels sur les enfants en ligne remporte l’adhésion des organisations de la société civile.
« Cette proposition est historique et nécessaire, non seulement pour l’Europe mais aussi pour le monde entier ». Dans une lettre ouverte adressée à la Commission européenne, et rendue publique le 27 juillet, plusieurs organisations de défense des droits de l’enfant françaises (parmi lesquelles Droit d’Enfance, Innocence en danger…) et étrangères expriment leur fort soutien à une proposition européenne de « Règlement établissant des règles pour prévenir et combattre les abus sexuels sur les enfants« . « Une fois adoptée, cette législation pourrait avoir un impact bien au-delà de l’UE et contribuer à faire progresser la lutte contre les abus sexuels sur les enfants au plan mondial, en ligne et hors ligne », poursuivent-elles.
Je vous transmets le carton d’invitation de notre action We Belong avec des partenaires portugais, polonais, bulgares, autrichiens, turcs qui se déroulera à REIMS (51)
le jeudi 27 juillet à 14 h
à la Maison de la Vie Associative
122 bis rue du Barbâtre (entrée par 9 rue Eugène Wiet)
51 100 Reims
France
Le public étant admis et même fortement souhaité vous êtes invités à venir nombreux
( attention nous serons inspectés donc la présence de public est fortement souhaitée )
Les thèmes abordés seront
A partir de la devise de l’UE :
UNIS DANS LA DIVERSITE
– Garantir une paix durable
– Garantir la cohésion sociale
– Garantir le bien -être de la société
Comme vous le voyez les thèmes sont au premier plan des problématiques d’aujourd’hui.
Je compte sur vous pour votre présence et pour faire circuler cette invitation
Bien cordialement
Noel Orsat
Secrétaire Général
Via Charlemagne
DEAR FRIENDS I send you the invittion card of our We Belong action with Portuguese, Polish, Bulgarian, Austrian, Turkish partners which will take place in REIMS (51) Thursday, July 27 at 2 p.m. at la Maison de la Vie Associative 122 bis rue du Barbâtre (entrance via 9 rue Eugène Wiet) 51,100 Reims France The public being admitted and even strongly desired, you are invited to come in large numbers. (be careful we will be inspected so the presence of the public is strongly desired) The topics covered will be From EU currency: UNITED IN DIVERSITY – Ensuring lasting peace – Guarantee social cohesion – Ensure the well-being of society As you can see, themes are at the forefront of today’s issues. I am counting on you for your presence and for circulating this invitation. Best regards Noel Orsat General secretary Via Charlemagne
Via Charlemagne dans le Métavers 2d en visioconférence spatialisée, Cliquez ici.
Produits cosmétiques: donnez votre avis sur la révision ciblée du règlement de l’UE avant le 21 juin 2022
La Commission européenne a ouvertune consultation publiqueafin de recueillir des avis sur la manière dont le règlement de l’UE sur les produits cosmétiques doit être amélioré pour mieux protéger la santé humaine et l’environnement contre les substances chimiques nocives.
Les cosmétiques et autres produits de soins personnels peuvent contenir de nombreuses substances chimiques préoccupantes, notamment des perturbateurs endocriniens (PE). La recherche montre qu’une exposition chronique à des doses même très faibles de PE peut contribuer à de nombreux troubles de la santé, notamment l’infertilité et les troubles de la reproduction, le cancer du sein et les troubles du développement cérébral et du système nerveux chez l’enfant.
Les militants de la campagne EDC-Free Europe soulignent que la consultation publique est une occasion importante pour les citoyens d’appeler la Commission européenne à…
Jacques Laudy, vous le connaissez, au moins visuellement. Mais si : dans le duo Blake et Mortimer, le Captain Blake, c’est son portrait, yeux bleus perçants, fine moustache blonde, l’élégance naturelle. Le fils de Jean Laudy, portraitiste officiel de la Cour de Belgique, était un peintre avant tout, un dessinateur formé à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles. Il faisait partie du quatuor d’artistes qui entouraient Hergé lors de la fondation du Journal Tintin en 1946 : Edgar P. Jacobs, Paul Cuvelier et… Jacques Van Melkebeke, le « clandestin » du journal qui en assurait la rédaction en chef.
On le sait, Hergé qui avait fait une formation de photographe-retoucheur, s’était formé sur le tas, comme tant de dessinateurs de bande dessinée. Jacques Laudy (1907-1993), comme Edgar P. Jacobs, comme Jacques Van Melkebeke, sortait de l’académie des Beaux-Arts. Il avait eu comme professeur le peintre symboliste Constant Montald qui plus tard enseigna à Magritte et à Delvaux.
Mais c’est dans la maison familiale du Tomberg à Woluwe-Saint-Lambert qu’il faisait son véritable écolage sous l’œil attendri de sa mère, peintre et aquarelliste elle aussi et des amis de son père le peintre symboliste Jean Delville, l’expressionniste Anto Carte ou encore le mystique Louis Buisseret.
C’est l’illustrateur Jean Dratz, un autre ami de son père (et grande influence sur Maurice Tillieux), qui l’introduit dans Bravo, l’hebdomadaire pour la jeunesse de Jean Meuwissen créé avant la guerre dans sa version flamande et qui paraît opportunément en français en pleine guerre. Laudy n’ayant plus de ressources à cause de l’occupation, rejoint l’équipe où il retrouve son ami James Thiriar, dont la mère est écossaise, et comme lui grand amateur d’uniformes et d’armures. Dans la foulée, il recommande au rédacteur en chef, un dessinateur-baryton au chômage, un certain Edgar Jacobs…
C’est son autre condisciple, Jacques Van Melkebeke qui le présente à Hergé, lequel, la chose est connue, introduit aussi Edgar Jacobs auprès du chef de file de la Ligne claire. Ensemble, ils fondent le Journal Tintin. Hergé dessine une histoire d’aventures contemporaines : Le Temple du Soleil, Jacobs une uchronie, Le Secret de l’Espadon, tandis qu’il illustre le classique de la SF La Guerre des Mondes de H.G. Wells, le jeune Paul Cuvelier, engagé par Hergé, envoie Corentin Feldoë dans les Indes du XVIIIe siècle, tandis que Jacques Laudy assure l’ancrage national de l’hebdomadaire en animant La Légende des Quatre Fils Aymon.
Cette chanson de geste du XIIIe siècle met en scène quatre preux nommés Aalard, Renaud, Richard et Guichard, fils du comte Aymon de Dordone, de même que le narrateur Renaud de Montauban et surtout l’enchanteur et voleur Maugis, et le cheval-fée Bayard. Un récit plein de fureur où le quarteron de preux affronte l’empereur Charlemagne en personne. Une histoire virile que Laudy illustre avec une mâle autorité lui qui connaît, comme collectionneur, sur le bout des doigts les armes du Moyen-Âge. Laudy s’inscrit dans la plus pure tradition des peintres d’histoire comme le peintre belge archaïsant Hendrik Leys (1815-1869), élève de Delacroix, qui dessinait de cette manière.
Plusieurs remarques sur cet ensemble exceptionnel dont chaque planche est vendue avec un album des Quatre Fils Aymon qui réunit la totalité des planches en fac-simile. Le texte est en flamand car Jacques Laudy, en parfait bilingue (son père était né à Venloo, dans le Limbourg hollandais), lettrait lui-même les textes qu’il rédigeait dans les deux langues et qui étaient ensuite relettrés en français sur des calques. Le calque avec le texte français est joint à la planche originale en flamand.
Les premières planches sont au lavis, de magnifiques teintes toutes en délicatesse, les suivantes au trait. Cela est dû au fait que le système de reprogravure a changé en cours de route : à l’exemple de ses travaux pour le journal Bravo, l’impression des premiers numéros du Journal Tintin était faite en héliogravure, un procédé d’impression en creux qui permet une grande subtilité dans les demi-teintes. On l’utilise par exemple pour les livres d’art pour la photo.
Mais très vite on se rend compte du surcoût : pour faire des albums, imprimés eux en offset, il faut refaire la photogravure. C’est le cas pour les albums de Tintin dont les couleurs sont alors faites deux fois ! C’est le cas aussi pour les premières pages de l’Espadon de Jacobs, dessinés à la mine de plomb et que Jacobs est prié de refaire au trait pour l’album. Dès lors, on demande à Laudy -très agacé par ces changements- de dessiner au trait et d’opérer des indications de grisé au crayon bleu, lesquels grisés sont opérés par des chromistes.
On admirera cependant la qualité de ce chef d’œuvre méconnu, ses scènes de batailles épiques, le soin et l’exactitude des armes et des armures, et plus généralement une évocation du Moyen-âge que l’on a rarement revue aussi puissante depuis.
Tout collectionneur bien né devrait avoir une planche de Laudy à son mur !
Ce dimanche, c’était le jour du traditionnel cortège du cheval Bayard, un événement folklorique qui n’a lieu que tous les dix ans à Termonde (Flandre orientale). Le point fort de tout l’Ommegang est en effet les cabrioles et la danse du cheval Bayard, porté par les robustes porteurs, monté par les 4 Fils Aymon et l’incessante musique que nous offre l’harmonie. Le Ros Beiaard a été classé au patrimoine mondial de l’UNESCO et sa tradition remonte à 1461.
Selon la police 80.000 spectateurs étaient venus admirer le cortège – qui est parti un peu plus tard que prévu – vers 14h50, a ainsi échappé à une grosse averse survenue au dernier moment. Deux mille figurants costumés, des centaines de chevaux et d’autres animaux retraçaient l’histoire de Termonde en dix scènes. Quelque 27 chars, acrobates, échassiers et lanceurs de drapeaux assuraient le spectacle.
Le Cheval Bayard, tel qu’il était présenté lors du défilé folklorique, pèse près de mille kilos et est porté par trois équipes de 12 porteurs de guilde, qui doivent soulever chacun plus de 80 kilos. Ils ont suivi un entraînement spécial dans un centre de fitness avec un coach personnel. Le cheval fait environ 2 mètres de large et 5 mètres de haut.
Les quatre enfants qui ont pris place sur le cheval doivent être quatre frères de la même famille (il ne doit pas y avoir de sœur née entre les deux) et doivent habiter à Termonde. Ils doivent tous être âgés de 7 à 21 ans. Cette fois, ce sont les frères Cassiman qui ont l’honneur : Maarten, Wout, Stan et Lander. Ils ont également reçu un entraînement spécial puisqu’ils doivent tenir une position plutôt inconfortable pendant plusieurs heures.
Les quatre sont connus comme « de vier Heemskinderen » (les quatre fils d’Aymon). Aymon était le seigneur de Termonde sous le règne de Charlemagne, à la fin du 8e siècle. Il a eu quatre fils qui sont tous devenus chevaliers. Le plus jeune, Reinout, avait besoin d’un cheval spécial et fort, et il aurait obtenu le cheval le plus fort d’Europe : le Ros Beiaard.
Lorsque les quatre frères étaient à Paris, le fils de Charlemagne, Lodewijk, s’est intéressé au cheval. Un conflit éclate, à la suite duquel les frères doivent s’enfuir, poursuivis par les troupes de Charlemagne. Finalement, une sorte de trêve fut conclue à la condition que le Ros Beiaard soit tué. Le cheval fut finalement noyé dans la rivière, mais seulement après plusieurs tentatives, car il était très fort.
Le défilé devait débuter vers 14h50 et a duré environ 2 heures et demie pour culminer sur la Grote Markt. Cet endroit est le seul où vous devez payer ou montrer une réservation ; le reste du parcours était gratuit, mais il fallait venir tôt pour avoir une bonne place.
Le Ros Beiaard (Cheval Bayard) ne sort que tous les 10 ans depuis la fin du siècle dernier, ce qui rend l’événement très émouvant pour les habitants de la région. Il rappelle des souvenirs d’il y a 10 ans, une époque différente pour certains, tandis que pour d’autres, c’est peut-être la dernière fois de leur vie qu’ils assistent au défilé.
La dernière édition remonte à 2010. La prochaine aurait dû avoir lieu en 2020, mais a été reportée de deux ans à cause de la pandémie. La prochaine édition devrait avoir lieu en 2030.
Institut européen des itinéraires culturels
L’institut Européen des Itinéraires culturels est installé au Grand-Duché de Luxembourg depuis juillet 1997 et, depuis 1998, il est chargé d’assurer non seulement la continuité, mais aussi le développement du programme des itinéraires culturels du
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